OCTON Tout savoir sur ce village occitan où se trouve la Maison d'Oc'Ton, gîte à louer pour des vacances dans le Sud de la France




Fief de la Maison d'OcTon, location de standing. 


Il existe deux théories sur l’origine du nom d’Octon : « Octavianum » ou « villa d’Octavius » ou bien une forme latino-gauloise octaviomagos qui signifie le village marché de la 8ème borne romaine. A cette époque, il y avait des bornes milliaires sur les routes romaines à égale distance les unes des autres. Des vestiges de l’époque préhistorique furent retrouvés dans un jardin dans les années 50 sans doute de l’époque néolithique si l’on s’en réfère aux autres vestiges retrouvés dans les villages alentours. Il y a également une série de 13 dolmens sur le causse de Toucou. Au Moyen-Âge, l’essentiel de l’habitat se situait prés du château de Lauzières dont il reste des vestiges visibles. La tradition dit que Saint Fulcran (évêque de Lodève au Xème siècle) serait né prés de la chapelle romane de Lignous où il aurait été baptisé. Les fonts baptismaux où Saint Fulcran aurait reçu le baptême ont été transportés de l’église de Mérifons à Lignous en 1950. Le village actuel d’Octon s’est formé grâce au rassemblement des habitants des nombreux hameaux et mas autour du village. Situation générale : Le village dont la superficie dépasse les 2000 ha a des limites naturelles avec les collines qui l’entourent et différents ruisseaux dont le Salagou et le Lignous. Le village est bien abrité du vent grâce aux plateaux environnants. Il est groupé autour d’une place et d’une fontaine centrale. Il possède des hameaux et écarts : Lauzières, Ricazouls, Basse, Toucou, la ferme d’Arièges, Saint-Martin des Combes rattaché à Octon en 1963 et ainsi que les mas de l’église, mas de ruffas, mas de l’Hébrard, mas de Carles, mas de Clergues, mas de la Vialle. C’est l’ensemble de ces hameaux et mas qui constituent aujourd’hui la commune d’Octon. Le village se situe entre une zone de plaine et une zone de montagne permettant une diversité de cultures et de nourritures. De nos jours la commune compte un peu plus de 450 habitants.

Afficher l'image d'origineÉcusson du village, « Aloutou », Octon en Occitan

LA PLACE CENTRALE DU VILLAGE (où se trouve la Maison d'Oc'Ton)
La place du village est immortalisée par le monument « Le Griffe » construit en 1901 à l’initiative de Paul Vigné d’Octon. Sur cette fontaine, figure une inscription indiquant la date d’édification de ce monument. En 2009, la municipalité a décidé de nommer cette place « Paul Vigné d’Octon » en hommage à ce grand homme de lettres, Maire de la commune durant deux mandats qui fut aussi Conseiller général du canton de Lunas et député de l’Hérault. C’est le calendrier révolutionnaire qui a été choisi pour marquer la date 
d’inauguration du monument, Paul Vigné étant un « progressiste » dans l’âme, c’est par ce symbole qu’il a exprimé ses opinions politiques. De cette place partent quatre rues principales, la première mène à la mairie et à l’école, la deuxième mène à l’ancien four banal (bureau de poste actuel) et vers Toucou, la troisième en direction de Salasc et la quatrième vers Lodève et le lac du Salagou.



L'EGLISE
L’église Saint Etienne domine le village de son promontoire rocheux. Elle possède un plan rectangulaire, un portail de style gothique ogival, un vitrail raccourci sur la droite, un grand oculus sur le pignon, une tour carrée faisant office de 
clocher, l’ancien presbytère (aujourd’hui un restaurant), et une sacristie moderne composent l’ensemble de l’édifice. C’est en 988 qu’apparaît la première mention de l’église d’Octon. Elle figure dans le testament de Saint Fulcran. En 1162, l’église fait partie des possessions des seigneurs de Lauzières en qualité d’église paroissiale au même titre que les églises de Lauzières et de Roubignac. A l’origine, l’église devait être beaucoup plus petite et se situait à la place de la chapelle actuelle de la Vierge en se prolongeant vers le presbytère. C’est une église à nef unique sur 3 travées à croisées d’ogives avec des chapelles à chevet plat, avec le cimetière sur le coté. La tour carrée servant de clocher avait une fonction de défense et faisait office de tour de guet. Au XIVème siècle, l’église s’est dotée d’une cloche avec pour dédicace « Je vous salue Marie, la voix du seigneur résonne ». Elle se dotera en 1603 d’une seconde cloche dédicacée. Au XVIIème, l’église subit des travaux d’agrandissement en prenant appui sur la tour clocher. Des éléments du XIIème siècle de l’ancienne chapelle castrale des Lauzières sont prélevés et sont transposés dans l’église Saint Etienne : le portail sud et les deux arcatures de la nef ainsi que les claveaux portant les feuilles 
de chêne. Le presbytère sera agrandi au XVIIIème. Des décors peints ornent la chapelle de la Vierge et recouvrent les voûtes et les murs de la nef. Comme dans la plupart des chapelles dédiées à la Vierge, le décor est à fond bleu nuit avec semis d’étoiles ou de fleurs. Après la Révolution et au début du XIXème, la démographie de la commune s’accroît de plus d’un tiers, auxquels s’ajoutent des habitants des hameaux alentours dont les chapelles sont délaissées au profit de l’église Saint Etienne. Au début du XIXème, l’église est en mauvais état et la toiture menace de s’effondrer. De 1828 à 1834, il y aura de nombreuses négociations concernant l’agrandissement de l’église et les subventions pour celui-ci, car la municipalité avait également pour projet de bâtir une maison communale. L’agrandissement de l’église ne sera terminé qu’en 1840. L’édifice est allongé vers l’Est et le chœur a été déplacé à l’ouest. L’oculus du pignon Est sera doté à la fin du XIXème de vitraux signés du maître verrier Mauverney (la Lapidation de Saint Etienne et un vitrail sur la Nativité dans la chapelle de la Vierge). En 1902, la chapelle des fonts baptismaux est aménagée : les 3 vitraux à lancette sortent également des ateliers de Mauvernay. Le baptistère en grès provient de l’ancien château de Lauzières.


L'ECOLE
Dans la première moitié du siècle dernier, les études ne duraient pas longtemps ; après le certificat d’études, les enfants partaient travailler. Certains poursuivaient leurs études au lycée ou bien en faculté. En 1951, les élèves de M Prades, dont un musée porte le nom à Lattes, ont réalisé une monographie sur le village. Les écoliers ont pu faire des fouilles archéologiques et découvrirent les vestiges d’un fanum qui était un petit temple gallo-romain. Cette école était novatrice dans ses activités grâce à ses instituteurs dynamiques qui proposaient aux élèves de nombreuses activités dont l’archéologie, du théâtre et du cinéma.

LE CHATEAU
En 1650, Catherine de Lauzières épouse du duc d’Estrées vendit la baronnie qu’elle avait héritée de son frère Charles de Lauzières-Thémines à Antoine Jougla, trésorier général du Bas Languedoc. La baronnie était intacte mais le château de Lauzières était en mauvais état. Comme la plupart des châteaux de cette époque, ses fortifications avaient été détruites sur ordre de Richelieu au cas où il aurait pu servir de fort, résistant au pouvoir du roi. De plus, les populations délaissaient peu à peu les vieux châteaux-forts insalubres pour des villages de plaines où ils construisirent des demeures plus spacieuses entourées de vastes terrains. Le château et le hameau furent abandonnés au profit des villages proches. Ce transfert aurait eu lieu dans les années 1630. C’est à ce moment que fut construit « le château » dans le village d’Octon à la Vialle. En premier lieu furent construits l’escalier, la grande salle du premier qui servait de salle de juridiction où se rendait la justice locale par le viguier seigneurial. Sur une des portes, il est mentionné la date de 1676. Le château avait sa propre chapelle au fond du parc dont il reste les vestiges d’une petite abside. En 1755, sous Louis XV, nouveau changement de propriétaire pour la baronnie. Après la Révolution, tous les biens de la famille furent divisés. Le « château » devint bien national. A partir de 1792, il n’y a plus de seigneurie ni de juridiction seigneuriale et le « château » à Octon n’a gardé que son nom de prestige. En 1809, « le château » fut vendu à M Castanier. Il le vendit à son tour en 1845 à M Reynes. Ce dernier fit forger et placer les grilles et le portail surmonté de ses initiales « F.R ». Sa fille épousa en 1861 Jules Vigné, notaire. C’était le fils de Blaise Vigné époux de Marie Antoinette Desalasc fille aînée du dernier propriétaire seigneurial du château. Au décès prématuré de sa femme, Blaise Vigné se remaria et eut un fils en 1825, Jules, qui épousa en 1861 Melle Reynes, fille de Fulcran Reynes alors propriétaire du château. Jules eut plusieurs filles dont Madeleine Vigné qui épousa Paul Vigné d’Octon en 1859. A la mort de sa femme, Paul hérita de ses biens qu’il légua à sa seconde épouse qui le revendit au milieu des années 50 à la famille Dupin, le sculpteur.
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LA CAVE COOPERATIVE
La Cave Coopérative fut construite en 1943. De nos jours la cave ne fonctionne plus mais il y est maintenu un caveau de vente. Elle dépend du groupement de caves « Les Vignerons de l’Occitane » 
basé à Servian. Cinq domaines viticoles privés ouverts au public se situent sur la commune et on peut y déguster et acheter leurs vins.

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LA MAISON D'OC'TON
Par téléphone  :  06.13.01.44.78 depuis la France
 00.33.6.13.01.44.78 depuis l'étranger

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